Arrière-plan
La corruption est communément définie comme l'abus ou l'abus d'une fonction publique à des fins personnelles. Il se présente sous diverses formes et un large éventail de comportements illicites, tels que la corruption, l'extorsion, la fraude, le népotisme, la corruption, l'argent rapide, le pillage, le vol, le détournement de fonds, la falsification de registres, les pots-de-vin, le trafic d'influence et les contributions aux campagnes. La corruption cause des dommages aux institutions publiques allant de la perte financière à la perte de performance, de réputation et de crédibilité. La corruption entraîne également des difficultés pour les citoyens et compromet le service fourni. Les ISC peuvent être des acteurs clés dans la lutte contre la corruption. En vertu de leur fonction de surveillance, ils peuvent contribuer à créer un environnement propice à la bonne gouvernance. Audits, rendre les risques visibles, construire des contrôles internes robustes et efficaces qui contribuent à la prévention de la corruption. En communiquant leurs conclusions d'audit au Parlement et en les rendant publiques, les ISC contribuent à un climat de transparence qui aide à la détection et à la prévention de la corruption. Les ISC ont des mandats différents pour lutter contre la corruption. De nombreuses ISC sont confrontées à la corruption au cours de leurs audits et ont un rôle à jouer dans le signalement et le suivi de ces problèmes. En tant qu'institution publique, il est également important que les ISC donnent l'exemple dans la lutte contre la corruption. L'ISSAI 30 exige des ISC qu'elles aient et mettent en œuvre un code de déontologie pour garantir un comportement éthique.
L'enquête mondiale de 2014 indique que de nombreuses ISC sont confrontées à des défis considérables dans l'accomplissement de leurs mandats de prévention, de détection et de signalement de la corruption. 98 ISC et sept régions de l'INTOSAI ont accordé la priorité à ce domaine de soutien. La matrice de priorisation de l'IDI indique également que cette initiative est une initiative hautement prioritaire répondant aux besoins des ISC dans les pays en développement. La conception de l'initiative a été élaborée et convenue avec un large éventail de parties prenantes lors de la réunion de planification des parties prenantes en 2015. En 2015, 21 ISC du CREFIAF ont signé une déclaration d'engagements couvrant tous les éléments de la conception de l'initiative. Lors des réunions de gestion des ISC organisées à l'ASOSAI, l'ARABOSAI et la PASAI, et sur la base de la hiérarchisation effectuée par la CAROSAI, 40 ISC ont indiqué cette initiative comme l'une des trois principales priorités.
En 2016, trois développements importants ont eu une incidence sur cette initiative - L'IDI a un modèle d'audit coopératif révisé qui examinera non seulement l'engagement de l'ISC, mais également l'état de préparation de l'ISC à effectuer l'audit. Deuxièmement, dans le cadre de l'initiative d'audit des ODD, une décision a été prise de se concentrer sur l'objectif 16 (en particulier l'objectif 16.5 lié à la lutte contre la corruption) en plus d'examiner la préparation du cadre de gouvernance global pour la mise en œuvre des ODD. En tant que tel, le volet audit de cette initiative sera lié à l'initiative « Auditer les ODD ». Afin de maintenir la qualité de l'assistance fournie, l'IDI a décidé de limiter le nombre d'ISC incluses dans chaque cycle d'audit coopératif afin de rester gérable en termes de ressources fournies. Par conséquent, certains des objectifs et des projets ont été révisés dans cette version du plan d'initiative.